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UNE APPROCHE NUTRITIONNELLE DE LA MENOPAUSE

Une approche nutritionnelle du syndrome prémenstruel et de la ménopause
1. Le syndrome prémenstruel
Environ 16 femmes en période ovarienne sur 100  consultent pour des troubles liés au syndrome prémenstruel mais on estime qu’il y en a autant qui ne consultent pas malgré des symptômes physiques et/ou émotionnels récurrents.  
Les signes physiques les plus courants sont des tensions douloureuses au niveau des seins, des ballonnements, des maux de tête etc…
Les signes émotionnels les plus courants sont l’irritabilité, la nervosité, l’anxiété, la sensation de fatigue.
Les causes du syndrome prémenstruel sont multiples et restent assez mal connues. Dans de nombreux cas, il semble toutefois que l’on puisse associer le syndrome prémenstruel à une déficience en prostaglandine E1 (PGE1). Celle-ci joue un rôle spécifique dans la régulation des hormones sexuelles ainsi que la fluidification du sang et la dilatation des vaisseaux sanguins.
Ces prostaglandines exerceraient ainsi une régulation du cycle menstruel. On observe en deuxième partie de cycle une fluctuation hormonale avec baisse de la sécrétion d’œstrogène et hausse de la progestérone puis à nouveau baisse de la progestérone. En stimulant la production de progestérone, la PGE1 corrigerait le déséquilibre hormonal à l’origine du syndrome prémenstruel.
Les prostaglandines sont naturellement formées dans l’organisme à partir des acides gras essentiels de la série oméga 6.
Un déficit relatif en acides gamma-linolénique pourrait entraîner un déficit en prostaglandine E1 et induire les symptômes en raison d’un déséquilibre hormonal.
L’apport en oméga 6 est généralement correct dans le cadre d’une alimentation équilibrée, toutefois dans le cas du syndrome prémenstruel, un apport nutritionnel complémentaire peut s’avérer pertinent pour assurer la production de PGE1.
Ceci étant posé, il importe de prendre en compte la compétition enzymatique entre oméga 6 et oméga 3 lorsqu’ils sont métabolisés et le déficit fréquent en oméga3 qui induit un ratio défavorable. Il est donc important d’apporter des oméga 3 en parallèle de l’oméga 6 dans un ratio optimal de 4 oméga 6 pour un oméga 3.
L’apport d’Omega 3 permet en outre une meilleure fluidité sanguine et une baisse des phénomènes inflammatoires.
Un apport équilibré en GLA (omega6) et EPA DHA(oméga3)  constitue alors une bonne stratégie nutritionnelle dans le cas de syndrome prémenstruel.
2. La pré ménopause et la ménopause
La pré ménopause est une période de durée variable selon les femmes durant laquelle s’installe une irrégularité du cycle féminin et une baisse progressive de la production d’hormones et de l’activité des organes reproducteurs. C’est la production de progestérone qui commence à baisser en premier entrainant un déséquilibre entre œstrogène et progestérone. Ce déséquilibre pouvant être assimilé à une hyper-oestrogénie peut induire des troubles physiques et émotionnels comparables à ceux du syndrome prémenstruel  et on peut s’interroger sur le rôle des prostaglandines E1 pendant cette période. L’arrêt définitif de la production d’hormones est un long processus et il peut y avoir plusieurs années entre la baisse de la progestérone et la baisse des œstrogènes. On observe même une forte hausse de la production des œstrogènes avant la baisse inéluctable renforçant le « déréglage biologique ». La baisse progressive de la production d’œstrogènes constitue la phase de péri ménopause avec des perturbations souvent observées tel que la prise de poids modérée (2 à 3 kg) et l’apparition de bouffées de chaleur.
Pour des raisons proches de celles du syndrome prémenstruel, une stratégie nutritionnelle incluant des apports équilibrés en omega6 et omega3 s’avère souvent pertinente.
La ménopause s’installe ensuite et les femmes réagissent de façon très différente tant sur le plan physique qu’émotionnel. Toutefois, on estime que plus de 70% sont sujettes à des bouffées de chaleur plus ou moins fréquentes et intenses. Les bouffées de chaleur sont des manifestations vasomotrices induites vraisemblablement par les variations hormonales qui entraineraient des changements dans la synthèse de neurotransmetteurs « trompant » alors le système nerveux central et laissant penser à un échauffement soudain entrainant les bouffées de chaleur. Il y a donc perturbation du système de thermorégulation.
Certains chercheurs avancent que l’action des omega3 sur les taux de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine et la noradrénaline, pourrait chez la femme ménopausée réduire les bouffées de chaleur mais aussi sur les troubles de l’humeur.
La stratégie nutritionnelle visant à faire un apport équilibré entre EPA, DHA et GLA constitue ainsi un axe intéressant pour le bien être des femmes ménopausées.
3. Les sources d’omega3 et d’omega6
Sources d’acides gras oméga-3  
Sources végétales
L'huile et les graines de lin
L'huile et les graines de chanvre
Les graines de chia
L'huile et les graines de citrouille
microalgues
Sources marines
Les huiles de poisson
L'huile de krill
Sources d’acides gras oméga-6  
L'huile de bourrache
L'huile d'onagre
La spiruline
L'huile de cassis
L'acide linoléique conjugué
L'huile et les graines de chanvre
Rédigé le  4 mai 2021 12:00  -  Lien permanent

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